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Voyages en famille
19 août 2014

Parc Naturel d'Ordesa et du Mont Perdu - Vallée d'Ordesa et Canyon d'Anisclo

16 août 2014 : Le supplice de tout opéré des ligaments croisés : 4 heures de marche. Oui, mais dans un cadre magnifique : Le parc naturel d’Ordesa et du Mont perdu.

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Après plus d’une heure dans les méandres des routes de montagne (le GPS nous a fait passer par un raccourci…), puis plusieurs tours de parking à Torla pour trouver une place (pire que Parly 2 un samedi après-midi pluvieux !), un bus nous conduit au départ des balades du parc naturel.

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Nous y avons trouvé 4 cascades et une flore magnifique.

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Les chemins sont très accessibles et assez fréquentés, y compris par des familles avec jeunes enfants. Le paysage est grandiose et nous aurions pu continuer la balade vers la cascade la plus grande du parc, la « Cola de Cabello » (littéralement, la « Queue de Cheval »), haute de 70m, si nous en n’étions pas déjà à 2 heures de marche et que nous n’ayons pas croisé le chemin d’un ruisseau très accueillant pour pieds fatigués en manque de fraicheur… Nous nous sommes donc arrêtés aux « Gradas de Soasa », nommés ainsi car la montagne est en escalier.

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Le temps de goûter, d’une petite sieste et de quelques photos et nous repartions pour le chemin du retour.

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Nous avons fini la soirée dans le restaurant de notre hôtel puis nous sommes allés nous coucher paisiblement, après cette longue et dure (mais belle) journée. Demain, marcheurs invétérés, maman vous a prévu 5h de marche !

 

17 Août 2014 : Youpi !!!! Un petit entrainement de 4 heures hier, et aujourd’hui l’entrainement en conditions réelles dans le magnifique canyon de Anisclo.  Pour la bonne marche des opérations, après un bon petit déjeuner, un petit tour en voiture dans la pampa. Pampa, que dis-je juste 13 kilomètres en voiture sur une route à sens unique ou tu ne peux pas passer au-delà de la seconde. La route est splendide, les précipices qui la bordent un coup à gauche, un coup à droite aussi. Finalement, nous arrivons sur le parking aménagé pour les voitures. Ici  pas de bus, la route est trop petite… Super, oui mais le parking est plein. Pas de soucis, on remonte la route sur deux cents mètres et une jolie place nous tend les bras.

 

Pour la ballade, facile… tu pars sur un chemin une fois et demi plus large que la route qui nous a amené jusque-là et ce chemin est bordé de parapets.

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Quand tu vois la profondeur du canyon, tu remercies les parapets… C’est beau. C’est après que cela se gâte. L’autoroute qui te sert de chemin se transforme en petit layon sans parapet, avec un précipice qui varie entre 50 et 100 mètres de chute libre, ou alors une pente abrupte remplie de ronces et d’arbres, qui, de toutes les façons ne te laisserons aucune chance de survie. Au milieu de cela tu ajoutes deux enfants qui n’ont aucune peur du vide, une épouse, pareil, et un mou du genou (moi) qui se demande comment il va faire pour continuer la grimpette sachant que tôt ou tard il faudra redescendre et que le boulevard du départ n’est autre qu’un petit sentier parsemé de pierres et d’obstacle compliqué à franchir quand tu peux pas plier la jambe à plus de 100° et, que plus je vieillis plus j’ai une certaine appréhension du vide.

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 Mais c’est toujours beau. Faut juste que je ne regarde pas en bas, même quand je traverse le petit pont. Merci Alexis de t’être moqué de ton père, je ne l’oublierai pas…

Donc après une bonne grimpette nous voici enfin arrivés sur notre aire de ravitaillement. Non, l’estomac à pattes ce n’est pas moi, mais les enfants. DSCF4119                 DSCF4126Un petit pique-nique au bord de l’eau, avec les pieds dans l’eau, et une fois le ravito fini, c’est reparti pour une bonne heure de grimpette, toujours avec le même refrain dans ma tête : « la descende va être compliquée ».

Mais c’est encore et toujours aussi beau !!!

Puis vient le moment où le genou dit stop. Face à la déclivité grandissante, à la hauteur des obstacles, et aussi au vide toujours plus grand (et oui, on monte), je rends les armes, transfert le sac à dos à Sabine, qui gracieusement en échange me tend une gourde et  à peine le temps de dire ouf, les deux nains de jardin avaient déjà quitté mon champ de vision, sans maman et donc moi, inquiet pour 10 à les voir marcher si près du bord.

La redescente fut compliquée. C’est plus facile avec le genou de monter que de descendre. Durant la descente j’énumérai tout ce que le kiné me disait de ne pas faire. Carton plein… Si il savait… après avoir trébuché un certains nombres de fois, et failli dévisser suite à une faiblesse de mon genou, je fini par rejoindre mon boulevard adoré, et là c’est l’attente qui fut longue. Mais c’est toujours aussi beau, surtout quand on passe une bonne heure la tête en l’air à regarder les aigles (ils ont été jusqu’à 8) voler, tournoyer, mettre à profit leur sens inné de l’aérologie.DSCF4140

Finalement le reste de la cordée arrive, et ayant repris le sac à dos nous nous dirigeons vers la voiture.

Ah, que c’est bon de retrouver sa voiture, fini les sentiers bordant le vide. Que nenni, il y a encore 15 kilomètres de voies toutes aussi étroites à faire avant de retrouver ce que j’appellerai une route, une vraie.

Mais qu’est-ce que c’est beau !

Sur le retour on pensait que les deux trublions allaient tomber de sommeil, là aussi, fatal error, ils ont même été patauger dans la rivière en bas de l’hôtel en rentrant.

Le bilan de la journée : Plus je vieilli moins j’aime le vide, surtout quand j’ai une attache sur le sol… quand je vois les enfants, je me revois moi et ma sœur au même âge : même pas peur du vide… Mais alors, qu’est-ce que c’était beau.

Allez, quelques photos pour illustrer ce récit et vous montrer la beauté de ce paysage dont les roches rappellent « Grand Canyon » avec davantage de végétation et dont le chemin (lorsque l’on regarde en bas) longe tout du long le Rio Belló, un torrent aux eaux turquoises et transparentes.

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Pour ceux qui sont allés au-delà de la imite du genou ça a continué de monter, assez raide, c’est vrai. Contre toute attente c’est Alexis qui a rendu les armes avant Maxence qui devant les râles de son frère ne cessait de dire « je m’accroche moi Maman, hein c’est vrai ?! » - Oui c’est vrai mon cœur, tu as été un vrai GI qui en redemandait encore…

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NB : Nous sommes restés à 4 heures de marche. Certes un peu plus abruptes que celles de la veille mais je n’ai pas réussi à nous faire atteindre la Ripareta. Ce sera pour une autre fois.

Demain est plus calme. Nous rallions notre deuxième point de chute : Zaragosa.

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  • Nous avons l'ambition de rendre nos voyages mémorables. Ce blog en présente le récit. Photos, anecdotes et sentiments que nous inspirent la découverte de nouveaux horizons. Ce blog est écrit par 3 mains (en attendant que la quatrième sache rédiger).
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